Malgré la décision de la Commission scolaire des Patriotes de ne pas renouveler le statut d’école particulière accordé à l’École de la Roselière, ses professeurs continueront, jusqu’en juin 2013, à enseigner à leurs élèves à partir d’une pédagogie qui donne une place centrale au Christ. Deux autres écoles publiques s’appuient également sur cette pédagogie, soit l’École les Enfants de la Terre de Waterville et l’École communautaire l’Eau-Vive de Victoriaville. Notons, que ces deux institutions sont toujours reconnues par le Ministère de l’Éducation et leur commission scolaire respective…
Pour bien saisir l’importance du rôle joué par le Christ au sein de la pédagogie Waldorf, nous devons tout d’abord nous arrêter sur les enseignements que dispensait Rudolf Steiner, fondateur de l’Anthroposophie, nouvelle religion qui sert de base à l’enseignement Waldorf. Sans entrer trop profondément dans des détails ésotériques et opaques, il est toutefois indispensable de comprendre la pensée de Steiner au sujet du Christ avant d’aborder leur présence au sein des écoles Waldorf du monde.
Le Christ
Pour Rudolf Steiner, autrichien et philosophe autodidacte né en 1861 et mort en 1925, le Christ est une entité spirituelle qui s’est incarné dans le corps d’un dénommé Jésus de Nazareth. Voici comment il le présente à ses disciples :
Le moins que l’on puisse demander à l’élève [comprendre disciple, n.d.a.] est la bonne volonté d’admettre l’incarnation physique, en Jésus de Nazareth, de cette Individualité suprême, chef des Esprits du feu à l’époque solaire. (…) Il s’agit de voir, en Lui, l’Homme-Dieu, de nature unique : seule, cette condition fondamentale donnera à l’élève une disposition de l’esprit capable d’éveiller les forces cachées de l’âme. Il faut pouvoir croire aux premières paroles de l’Évangile de St-Jean : «Au commencement était le Logos et le Logos était Dieu» jusqu’au verset : «Et le Logos a été fait chair et il a habité parmi nous.» Le même Esprit qui fut le Souverain des Esprits du Feu, qui a exercé son action créatrice sur l’évolution de notre planète, que, pour cette raison, nous appelons aussi Esprit de la terre, a donc réellement vécu parmi nous dans un corps de chair; il est, en vérité, descendu dans un corps matériel. Si l’on ne peut admettre ces vérités, il vaudrait mieux s’orienter vers une autre voie.Rudolf Steiner, Théosophie du Rose-Croix, Éditions Anthroposophiques Romandes, 1983, 215 pages, p. 193.
Lorsque Jésus de Nazareth meurt sur la croix, le Christ, cette entité spirituelle qui séjournait en lui, ressuscite. Ce faisant, il permet à l’humanité toute entière de reprendre son cheminement vers sa spiritualisation complète.
Selon Rudolf Steiner, si le Christ ne s’était pas incarné dans le corps de Jésus de Nazareth et que sa résurrection n’ait pas eu lieu, l’humanité «aurait donné la mort à la terre» et, par le fait même, empêcher toute évolution spirituelle à venir. Il faut savoir que pour le fondateur de l’Anthroposophie, le but ultime de l’être humain est de retrouver son état originel, soit un être totalement spirituel. Cet état, l’Homme l’a perdu dans une chute vertigineuse vers la matérialisation de son corps et de l’univers.
Ainsi, le Christ, selon Rudolf Steiner, est capable de sauver chaque être humain. Il peut l’aider à retrouver sa véritable nature spirituelle. Cependant, pour y parvenir, l’Homme doit choisir consciemment et librement le camp du Christ. Si l’être humain rejette le Christ, il se matérialisera à un point tel qu’il ne lui sera plus possible de s’élever vers le spirituel. Il restera alors prisonnier dans le matériel pour l’éternité.
Faire connaître le Christ aux élèves
Il n’est donc pas surprenant que de son vivant, Steiner lançait un vibrant appel aux professeurs Waldorf pour qu’ils fassent connaître à leurs élèves le Christ.
Si nous ne réussissons pas, entre la septième et la quatorzième année environ, par cette pédagogie dont parle l’anthroposophie, à donner vie au Christ, vivant à l’intérieur de l’être humain, alors l’enfant entrera dans sa future existence, privé de la possibilité d’acquérir la compréhension du Christ vivant. Ou bien il rejettera le Christ ou bien sans ressentir sa réalité intérieure, le gardera, par tradition, sans posséder les ressources intimes pour comprendre que grâce au Christ ressuscité l’homme vit en lui, l’éducateur avec l’enfant vivent en lui, que le Christ vivant s’éveille dans le cœur et l’âme. Le Christ peut alors prendre vie et ainsi par le lien qui unit l’âme au Christ, l’âme peut devenir immortelle.Pourquoi une pédagogique anthroposophique in Rudolf Steiner, L’Art éducatif. L’imagination créatrice dans l’enseignement, 9 conférences publiques faites dans des villes différentes entre le 25 mars 1923 et le 30 août 1924, Éditions Anthroposophiques Romandes, 1998, 268 pages, p. 122.
Dans son livre The esoteric background of Waldorf Education, René M. Querido, ancien Secrétaire Général de la Société Anthroposophique Américaine reprend la pensée de Rudolf Steiner :
Si les jeunes entre 7 et 14 ans, approximativement, ne sont pas introduits d’une manière vivante au Christ, conformément au curriculum Waldorf, ils auront tendance plus tard à le renier ou à embrasser une foi traditionnelle à travers laquelle ils ne pourront pas vraiment expérimenter le Ressuscité. René M. Querido, The esoteric background of Waldorf Education: The Cosmic Christ Impulse, Rudolf Steiner College Press, 1995, 105 pages, p. 36. Traduction libre.
Ces citations, éclairantes, nous révèlent que les professeurs, s’ils sont fidèles à la pensée de leur maître, doivent, par leur enseignement, donner vie au Christ. Or, de nos jours, la majorité des institutions Waldorf ne dispensent pas de cours de religion anthroposophique. Seul un certain nombre d’entre-elles donnent ce cours accompagné d’un rituel destiné aux élèves qui y sont inscrits. Ce rituel à été créé par Rudolf Steiner lui-même (ce qui démontre bien que les écoles Waldorf sont fondamentalement confessionnelles…). Comment font-ils alors afin de réaliser le souhait de leur Maître ?
Nous abordons ici une question à la fois ésotérique et exotérique. Ésotérique puisque le Christ de Steiner tient plus de ce champs d’interprétation que du Christianisme traditionnel. Exotérique, parce que le Plan scolaire des écoles Waldorf, nous le verrons, est construit afin de faire vivre le Christ, ou l’impulsion Christique dans le cœur des élèves et de l’institution.
Le Christ inspirateur de religions
Selon l’enseignement de Rudolf Steiner, le Christ, cette entité spirituelle, a contribué au cours de l’histoire de l’humanité à l’éclosion des religions qui ont précédé le christianisme. La descente de l’entité Christique s’est étalée sur des millions d’années terrestres. À mesure que l’entité Christique s’approchait de la Terre, celle-ci répandait ses impulsions sur des personnages religieux significatifs au sein de leur époque. Ainsi, Zarathoustra, Hermès, Bouddha, Moïse, pour ne nommer que ceux là, étaient tous des initiés habités par l’impulsion Christique. Dans leurs enseignements, c’est du Christ qu’ils parlaient sous une forme imagée. L’incarnation du Christ dans le corps de Jésus de Nazareth, alors que celui-ci avait 30 ans, vint fusionner les divers courants religieux. Sa crucifixion a fait couler son sang qui s’est mélangé à la Terre. Depuis lors, tout ce qui est sur cette planète est intimement lié au Christ. Y compris les non-chrétiens.
Voilà pourquoi un auteur anthroposophe, ancien prêtre catholique, peut écrire :
La science spirituelle de Rudolf Steiner nous offre une masse d’appellations concernant l’être christique; elles ne le caractérisent pas moins réellement que le mot «Christ». Cette entité peut être appelée : «l’Être solaire», «l’Être de l’amour», «le représentant de l’humanité», «le Fils de l’homme», «le Maître du karma», «le Ressuscité», «Celui qui revient», «le Maître des bodhisattvas», «dispensateur du Saint-Esprit», «la Parole cosmique», «le Logos», «le sens du cosmos», «l’être du Moi», «le Je suis», «Celui qui rend possible la liberté», l’Homme divin parfait», «le Fils du Père cosmique», «le Fils de Dieu». On peut aussi se servir des appellations pré-chrétiennes par lesquelles, dans les mystères, les initiés ont attiré l’attention sur l’être solaire s’approchant de la Terre : «Vishva Karman» chez les Hindous, «Ahura Mazdao» chez les Perses, «Osiris» chez les Égyptiens, «Yahveh» chez les Juifs, etc. … Cette liste, je l’ai établie sans peine et je suis sûr que de nombreuses autres appellations seraient encore applicables à cet Être central et universel de notre système solaire. Pietro Archiati, Le christianisme ou le Christ ?, Éditions Anthroposophiques Romandes, 1996, 183 pages, p. 171.
Ce Christ, nous le constatons, est bien loin de celui professé par les religions chrétiennes traditionnelles. Steiner a fait du Christ une entité qui les transcende tous. Dans son esprit et dans celui des anthroposophes, tout comme des professeurs, l’impulsion christique se retrouve aussi bien dans le christianisme que dans les religions pré-chrétiennes.
Un curriculum christique
Dès lors il n’est pas étonnant de constater que le curriculum scolaire des écoles Waldorf, publiques ou privées, a pour but de cultiver «l’éveil du sentiment religieux», comme l’explique l’École communautaire l’Eau-Vive de Victoriaville dans un document destiné à la Commission scolaire des Bois-Francs.
L’une des particularités de la pédagogie Waldorf est sa dimension spirituelle. La pédagogie repose sur le fait qu’il existe chez l’être humain une part de lui-même qui veut se relier à une dimension supérieure ou divine, comme à une grande source. Ce lien individuel avec quelque chose de plus grand dépasse telle ou telle confessionnalité. Il anime en chacun un sentiment de reconnaissance envers la nature et de confiance en l’être humain.
Les écoles Waldorf ne sont pas confessionnelles, elles laissent le choix de telle ou telle tradition religieuse à la famille, mais elles cultivent l’éveil du sentiment religieux (en italique dans le texte, n.d.a.). Ce sentiment ouvre la possibilité de se relier à tout ce qui est divin dans la nature, dans l’être humain et aussi dans les mouvements de pensée qui ont guidé l’humanité dans son évolution. Revue des particularités de la pédagogie Waldorf en vue de l’élaboration d’un plan d’action conjoint de l’École l’Eau vive à la Commission scolaire des Bois-Francs, le 11 décembre 200216 pages, p. 13. Document obtenu grâce à la Loi sur l’accès aux documents des organismes publics et sur la protection des renseignements personnels.
En lisant cet extrait les habitués de la doctrine spirituelle anthroposophique de Rudolf Steiner sont en terrain connu. Car c’est de cela qu’il s’agit ici. Les auteurs présentent subtilement aux fonctionnaires de la Commission scolaire des Bois Francs la base confessionnelle des écoles Waldorf, c’est-à-dire, l’Anthroposophie.
Poursuivons la lecture de ce document essentiel :
Comment se traduit l’éveil du sentiment religieux ? D’une façon différente en fonction de l’âge de l’enfant :
Avec les petits : (jardin d’enfants, maternelle et premières années du primaire) :
C’est la reconnaissance, l’émerveillement devant le spectacle de la nature et de ses cycles (la plante qui germe et qui croît, le poussin qui sort de l’œuf, la lumière d’une chandelle, la transformation des saisons…). Le lien avec la nature est cultivé à travers les rondes, les chants, les parties rythmiques. (…)
Le sentiment du divin est cultivé à travers les contes et les légendes où sont développées des qualités humaines telles que bonté, désir de venir en aide, amour de la vérité, loyauté, courage, etc. (…)
Avec les plus grands :
L’éveil du sentiment religieux est abordé à travers la biographie de personnages historiques et religieux qui ont su résoudre des problèmes de façon exemplaire, en se dépassant. Ces personnages incarnent des facultés de courage, de persévérance ou de don de soi qui sont des références vécues pour les enfants.
Plus tard, la classe abordera l’étude des religions, ainsi que la vie d’êtres qui ont marqué l’histoire de l’humanité : Krisna, Moïse, Jésus-Christ…L’étude de ces biographies instruisent [sic] sur la recherche incessante de l’homme vers la liberté.
À travers ce cheminement des petites aux grandes classes, l’enfant peut identifier et ressentir les valeurs humaines universelles, ainsi que les courants de pensée qui ont forgé l’humanité. Il éveille ainsi sa conscience et développe son identité.
Cet éveil se nourrit également des thèmes de chaque année scolaire, toiles de fond de toutes les activités pour chaque classe. Ces thèmes, dont certains peuvent être perçus à prime abord comme ayant une connotation religieuse, sont élaborés au fil des ans dans une perspective avant tout historique de l’évolution de l’humanité. Dans un souci de développement global de l’enfant devant le mener à une vie d’adulte où il se sentira responsable et prendra sa place comme citoyen de la société qui sera la sienne, la pédagogie travaille à lui faire connaître, par le biais des thèmes de chaque année, l’évolution de la pensée humaine à travers les âges. Cette évolution de la pensée est non pas étudiée, mais vécue en quelque sorte à travers les activités développées à partir de ces thèmes. Il ne s’agit pas d’endoctriner les enfants à l’Ancien Testament en 3e année ou à l’islam en 6e; le but est de faire vivre à l’enfant de manière intuitive l’état d’esprit de l’homme à chacune de ces époques respectives, sans en omettre, et ce à des moments où l’enfant de chaque âge a la maturité pour le ressentir correctement. Il y a corrélation entre l’époque historique étudiée en classe et l’âge de l’enfant. (Ici les spécialistes de l’éducation reconnaîtront les prémices d’une théorie pédagogique devenue obsolète.)
En plus de ce travail en classe, l’école entière vit au rythme du calendrier des fêtes. Les fêtes vont nourrir l’aspect social et enrichir d’images et d’expériences la vie intérieure de l’enfant. Les grandes fêtes chrétiennes qui correspondent à notre culture occidentale sont soulignées : l’Avent, Noël, Pâques, la St-Jean, la St-Michel, la St-Martin sont des occasions pour l’enfant de se lier aux rythmes de la terre. Ces fêtes sont la source d’images archétypales essentielles dans la scolarité de l’enfant. À travers les fêtes, l’enfant peut «puiser des forces d’équilibre intérieur et d’idéal quelle que soit l’orientation religieuse qu’il prendra par la suite lorsqu’il sera en mesure de se forger par lui-même ses propres convictions». Revue des particularités de la pédagogie Waldorf en vue de l’élaboration d’un plan d’action conjoint de l’École l’Eau vive à la Commission scolaire des Bois-Francs, opus cité, p.14.
Dans un autre document produit par l’École communautaire l’Eau vive revient sur le caractère non-confessionnel des institutions scolaires Waldorf :
À l’école Steiner (pédagogie Waldorf), la source de la démarche pédagogique est la connaissance de l’homme – dans ses qualités corporelles, sociales et morales, en d’autres termes, en tant que corps, âme et esprit – telle que développée par l’anthroposophie. ( Ici les auteurs font référence au corps physique, au corps éthérique et au corps astral.) Notre pédagogie ne vise pas cependant à enseigner l’anthroposophie en tant que quelconque doctrine assignée ou transmise aux enfants. (…)
Notre enseignement moral n’a rien de confessionnel et ne contient aucun dogme ou article de foi. Il veut être avant tout un approfondissement culturel. Son intention est d’éclairer les élèves sur la richesse et les possibilités qui sommeillent en eux et dans le monde. Éléments fondamentaux du curriculum Waldorf. Document préparé dans le cadre d’un projet en vue de la création d’une école à vocation particulière basée sur la pédagogie des écoles Steiner. Présenté par la corporation École Communautaire l’Eau vive au Ministère de l’éducation du Québec, le 21 février 200029 pages, p. 22.
Cet «enseignement moral» ou encore cet «éveil du sentiment religieux» dont parlent les tenants de la pédagogie Waldorf ne sont que des paraphrases pour parler de ce Christ, cet entité qui transcende toutes les confessions religieuses et dont les noms sont multiples. Ce Christ qui a inspiré les fondateurs des grandes traditions religieuses. Ce Christ anthroposophique.
Poursuivons la lecture de cet autre document qui nous éclaire sur les véritables motifs de la pédagogie Waldorf. Afin d’expliquer aux fonctionnaires du ministère de l’Éducation quelles sont les compétences disciplinaires l’enfant peut acquérir au travers de l’enseignement moral et religieux tel que vécu dans les écoles Waldorf, c’est-à-dire de manière transversale, les auteurs ont créé un tableau qui parle par lui-même :

À la lecture de ce tableau nous comprenons mieux comment les professeurs éveillent leurs élèves au sentiment religieux, à la présence du Christ à travers une multitude d’activités pédagogiques qui ne sont pas religieuses. Grâce à cette manière subtile, les professeurs évitent de parler directement de l’Anthroposophie, seule et unique base de la pédagogie Waldorf, tout en pouvant affirmer sans sourciller que leur école n’est pas confessionnelle.
Cependant, dans les écoles secondaires Waldorf, les élèves finissent par savoir que certains de leurs professeurs sont des anthroposophes :
À un moment ou à un autre, les élèves apprennent que leurs professeurs sont des «anthroposophes», ou au moins – qu’ils ont une conception du monde spécifique. Si les élèves font des plaisanteries à cet égard, le professeur essaie d’y répondre avec humour. Tant qu’ils vont à l’école, les élèves ne montrent pas en général pas d’intérêt profond pour ces questions. Cependant, si de telles questions sont posées dans les grandes classes, le professeur se doit d’y répondre avec autant d’objectivité que pour des questions touchant à une autre conception du monde. Il ne lui appartient pas de conduire les élèves vers l’une ou l’autre direction dans ce domaine, mais de lui fournir les matériaux qui lui permettront de prendre position par lui-même. Frans Carlgren, Éduquer vers la liberté. La pédagogie de Rudolf Steiner, Les Trois Arches, 1992, France, 263 pages, p. 106.
L’auteur admet même une possible influence du professeur :
Bien entendu, les professeurs Waldorf, comme n’importe quels autres pédagogues, ne peuvent éviter que des élèves adoptent, malgré eux, certains traits de caractère personnels ou certaines façons de penser des personnes dont ils reçoivent l’enseignement. En ce sens toute éducation implique un «influence». Ibidem
Influence subtile et non enseignement direct de l’Anthroposophie. Voilà sans doute pourquoi la présence omniprésente, pourtant, du Christ anthroposophique n’est pas toujours perçue par les parents et les autorités. Toutefois, cette occultation ne doit pas faire oublier qu’un des buts principaux de la pédagogie Waldorf est de cultiver chez l’élève le sentiment du divin.